En attendant ma belle fille
C'est pareil qu'en attendant Godot, sauf que ma belle fille, elle, elle vient. Et elle reste. Deux mois. 9 semaines et demi, comme le film mais pas xxx même si à dix ans, ma belle fille est plus belle que Kim Basinger.
Qui a eu cette idée de con d'arrêter l'école? C'est quoi ce concept imbécile de vacances?
J'ai une belle fille. Donc, je suis une belle mère. D'une princesse aux coudes pointus. En langage clair, ça veut dire je fais le lavage, la valise, les lunchs pour le camp de jour, les courses pour les lunchs, les bobos (beaucoup de bobos cette enfant, une panoplie incroyable de bobos), les confidences interminables sur des sujets passionnants comme la nouvelle de sorte de bonbons en forme d'oeil, gluant, super cool, les expéditions à la Witcha (quoi, vous connaissez pas la Witcha? Un must), les soupers blancs (elle aime le manger blanc, poulet, riz, pâtes, oubliez le vert), la sortie essentielle à la Ronde et ses manèges trois fois (mon manège à mouaaaa c'est touaaa) ET À LA FIN DE L'ÉTÉ QUAND JE SUIS BIEN ATTACHÉE, ELLE SACRE SON CAMP TAB'.
À l'autre bout du monde. J'ai presque 4 fois son âge et je lui en veux pour mourir de s'en aller une fois qu'elle m'a bien reconquise. Go figure.
Victoria (pas Victoriaville, Victoria BC), c'est un peu loin pour la garde partagée. On n'avait rien à dire sur le sujet. Pour dire la vérité, on n'a pas été consultés non plus. Un jour l'école a appelé pour demandé si Belle Fille avait l'intention de faire sa rentrée scolaire.
C'est là qu'on a su qu'elle ne l'avait pas fait, sa rentrée. Que sa mère avait quitté son appartement sans prévenir le proprio. Alors prévenir le père, vous pensez bien...
Que sa mère avait quitté la Belle Province, on l'a su trois semaines après.
Trois semaines. Sans savoir où elle était. Mon chum est brave. Il n'est pas monté sur le pont. Il n'a pas brandit une banderolle avec "Papa t'aime" en rouge.
Bon, ils arrivent. Suite demain...
Qui a eu cette idée de con d'arrêter l'école? C'est quoi ce concept imbécile de vacances?
J'ai une belle fille. Donc, je suis une belle mère. D'une princesse aux coudes pointus. En langage clair, ça veut dire je fais le lavage, la valise, les lunchs pour le camp de jour, les courses pour les lunchs, les bobos (beaucoup de bobos cette enfant, une panoplie incroyable de bobos), les confidences interminables sur des sujets passionnants comme la nouvelle de sorte de bonbons en forme d'oeil, gluant, super cool, les expéditions à la Witcha (quoi, vous connaissez pas la Witcha? Un must), les soupers blancs (elle aime le manger blanc, poulet, riz, pâtes, oubliez le vert), la sortie essentielle à la Ronde et ses manèges trois fois (mon manège à mouaaaa c'est touaaa) ET À LA FIN DE L'ÉTÉ QUAND JE SUIS BIEN ATTACHÉE, ELLE SACRE SON CAMP TAB'.
À l'autre bout du monde. J'ai presque 4 fois son âge et je lui en veux pour mourir de s'en aller une fois qu'elle m'a bien reconquise. Go figure.
Victoria (pas Victoriaville, Victoria BC), c'est un peu loin pour la garde partagée. On n'avait rien à dire sur le sujet. Pour dire la vérité, on n'a pas été consultés non plus. Un jour l'école a appelé pour demandé si Belle Fille avait l'intention de faire sa rentrée scolaire.
C'est là qu'on a su qu'elle ne l'avait pas fait, sa rentrée. Que sa mère avait quitté son appartement sans prévenir le proprio. Alors prévenir le père, vous pensez bien...
Que sa mère avait quitté la Belle Province, on l'a su trois semaines après.
Trois semaines. Sans savoir où elle était. Mon chum est brave. Il n'est pas monté sur le pont. Il n'a pas brandit une banderolle avec "Papa t'aime" en rouge.
Bon, ils arrivent. Suite demain...
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