C'est vendredi, la la le reuh!
J'ai décidé que le vendredi était pour tout le monde.
Même pour ceux qui font du sept jours. Un exemple au hasard? Moi! Je ne me plains pas allez. J'ai fait assez de jobs de cul pour savourer la mienne, même dans ses mauvais jours.
Fait que je suis dans un nouveau pyj', j'achève la tarte aux petits fruits du Première Moisson avec mon deuxième café. Le café, c'est celui des Milles Collines, très fashion le Rwanda ces jours-ci. Ce soir, il y a fête dans ma cour. Une gang d'effets spéciaux, des "gars gars" qui me niaisent en me disant que je leur écrit pas assez d'explosions, poursuites qui crashent et autres tsunami. Les garçons... moi je veux bien, mais d'après la radio ce matin, Téléfilm Canada en arrache pour financer DEUX pauvres petits longs métrages, dont le prochain Denys Arcand. Alors les explosions, elles seront dans le dialogue.
C'est moi qui disait hier que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes? Ah, je devais parler jardinage. J'ai de la chance de parler jardinage, ça veut dire que j'ai un jardin alors que le prix moyen des maisons au Québec vient de passer à $300,000.00 - Pfft. Comment ils vont faire les jeunes? Comment ils vont faire les jeunes pigistes?
J'ai eu de la chance. J'ai acheté les "Arpents Verts" il y a dix ans. Juste à temps. En ruine mais on s'en fout. Depuis, je joue à Zaza Gabor et j'ai découvert comment me servir d'un marteau pour autre chose que de fesser sur des pinces à homard récalcitrantes.
J'ai beaucoup décapé. Ça n'a pas aidé mon cerveau... Mais ma vieille victorienne est belle en ta'
("en ta" expression que je viens de découvrir grâce à Patrick Lagacé, confrère du blogue et chroniqueur télé perspicace, heureusement qu'il est le seul de sa gang, salut Pat' t'es fin en ta').
D'ailleurs, parlant perspicacité culturelle, il est passionnant de lire "Pseudo" le compte rendu de Romain Gary sur son expérience "Émile Ajar". Dans le Tout Paris littéraire, une seule (une seule!) critique a fait le rapprochement pourtant limpide entre les deux écritures. Ça laisse rêveur...
C'est une journée "count your blessings". Il en faut. Ça ne peut pas être fête tous les jours même si on adore se rouler dans la fange du spleen créateur.
Je partage ma vie avec un techno wizz au grand coeur. Il est beau, adorable, zennissime, patient, ô combien, tendre avec les chiens et leur maîtresse, impitoyable avec la plomberie récalcitrante. Sa virilité est là où elle doit être, dans son coffre à outils (...)
Oui, j'ai de la chance. Mes articulations craquent le matin mais au Tour de nuit, je dépasse encore tous les petits jeunes qui fument et je grimpe le Mont-Royal sans m'arrêter. He he. D'accord, je râle un peu en descendant mais pas tant que ça. J'ai de la chance parce que je n'avais pas de film au dernier comparatif de Téléfilm. Lucky girl.
Salut Marianne angoissée. J'espère que tu l'es moins aujourd'hui. Pour ce qui est des bonnes filles, Bette Davis a dit; "good girls finish last". Essayons de rester aimables sans vouloir plaire à tous. Et je vous en prie les filles, laissons de côté les esprits chagrins sans vouloir à tout prix les convertir. Ceux qui ne nous aiment pas ne nous aimeront jamais. Alors pourquoi se forcer?
Tiens, hier, justement, un réalisateur "connu" a dit de son actrice qu'elle avait été chiante.
Les actrices ont le droit d'être chiantes. Sauf si elles n'ont pas de talent, parce que là, c'est juste chiant pour être chiant et ça, c'est très très chiant.
Elles ont le droit parce que le fear factor de leur maudite job est aussi élevé que le risque de te faire refuser ton financement par Téléfilm. Mieux, on s'attend à ce qu'elles soient un minimum chiantes. Comme chante Leonard Cohen; "and you know she's half crazy but that's why you wanna be there".
Les actrices, moi, je leur suis reconnaissante et c'est pas parce que je suis dans une journée de gratitude infinie. Non, je suis toujours étonnée qu'elles acceptent d'aller se mettre dans la lumière et de s'exposer ainsi au jugement d'un paquet de gens sur lesquels elles n'ont aucun contrôle. Faut être brave en ta' (s'cusez-là, je m'attache très vite, comme le python d'Émile Ajar). Faut être faite forte. Go actrices, go.
Décousu, hein? C'EST VENDREDI!
Après le casual wear, le casual blog. Vous ai-je souhaité bon week end? Bon week end!
"and she feeds you tea and oranges that come all the way from China"...
Même pour ceux qui font du sept jours. Un exemple au hasard? Moi! Je ne me plains pas allez. J'ai fait assez de jobs de cul pour savourer la mienne, même dans ses mauvais jours.
Fait que je suis dans un nouveau pyj', j'achève la tarte aux petits fruits du Première Moisson avec mon deuxième café. Le café, c'est celui des Milles Collines, très fashion le Rwanda ces jours-ci. Ce soir, il y a fête dans ma cour. Une gang d'effets spéciaux, des "gars gars" qui me niaisent en me disant que je leur écrit pas assez d'explosions, poursuites qui crashent et autres tsunami. Les garçons... moi je veux bien, mais d'après la radio ce matin, Téléfilm Canada en arrache pour financer DEUX pauvres petits longs métrages, dont le prochain Denys Arcand. Alors les explosions, elles seront dans le dialogue.
C'est moi qui disait hier que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes? Ah, je devais parler jardinage. J'ai de la chance de parler jardinage, ça veut dire que j'ai un jardin alors que le prix moyen des maisons au Québec vient de passer à $300,000.00 - Pfft. Comment ils vont faire les jeunes? Comment ils vont faire les jeunes pigistes?
J'ai eu de la chance. J'ai acheté les "Arpents Verts" il y a dix ans. Juste à temps. En ruine mais on s'en fout. Depuis, je joue à Zaza Gabor et j'ai découvert comment me servir d'un marteau pour autre chose que de fesser sur des pinces à homard récalcitrantes.
J'ai beaucoup décapé. Ça n'a pas aidé mon cerveau... Mais ma vieille victorienne est belle en ta'
("en ta" expression que je viens de découvrir grâce à Patrick Lagacé, confrère du blogue et chroniqueur télé perspicace, heureusement qu'il est le seul de sa gang, salut Pat' t'es fin en ta').
D'ailleurs, parlant perspicacité culturelle, il est passionnant de lire "Pseudo" le compte rendu de Romain Gary sur son expérience "Émile Ajar". Dans le Tout Paris littéraire, une seule (une seule!) critique a fait le rapprochement pourtant limpide entre les deux écritures. Ça laisse rêveur...
C'est une journée "count your blessings". Il en faut. Ça ne peut pas être fête tous les jours même si on adore se rouler dans la fange du spleen créateur.
Je partage ma vie avec un techno wizz au grand coeur. Il est beau, adorable, zennissime, patient, ô combien, tendre avec les chiens et leur maîtresse, impitoyable avec la plomberie récalcitrante. Sa virilité est là où elle doit être, dans son coffre à outils (...)
Oui, j'ai de la chance. Mes articulations craquent le matin mais au Tour de nuit, je dépasse encore tous les petits jeunes qui fument et je grimpe le Mont-Royal sans m'arrêter. He he. D'accord, je râle un peu en descendant mais pas tant que ça. J'ai de la chance parce que je n'avais pas de film au dernier comparatif de Téléfilm. Lucky girl.
Salut Marianne angoissée. J'espère que tu l'es moins aujourd'hui. Pour ce qui est des bonnes filles, Bette Davis a dit; "good girls finish last". Essayons de rester aimables sans vouloir plaire à tous. Et je vous en prie les filles, laissons de côté les esprits chagrins sans vouloir à tout prix les convertir. Ceux qui ne nous aiment pas ne nous aimeront jamais. Alors pourquoi se forcer?
Tiens, hier, justement, un réalisateur "connu" a dit de son actrice qu'elle avait été chiante.
Les actrices ont le droit d'être chiantes. Sauf si elles n'ont pas de talent, parce que là, c'est juste chiant pour être chiant et ça, c'est très très chiant.
Elles ont le droit parce que le fear factor de leur maudite job est aussi élevé que le risque de te faire refuser ton financement par Téléfilm. Mieux, on s'attend à ce qu'elles soient un minimum chiantes. Comme chante Leonard Cohen; "and you know she's half crazy but that's why you wanna be there".
Les actrices, moi, je leur suis reconnaissante et c'est pas parce que je suis dans une journée de gratitude infinie. Non, je suis toujours étonnée qu'elles acceptent d'aller se mettre dans la lumière et de s'exposer ainsi au jugement d'un paquet de gens sur lesquels elles n'ont aucun contrôle. Faut être brave en ta' (s'cusez-là, je m'attache très vite, comme le python d'Émile Ajar). Faut être faite forte. Go actrices, go.
Décousu, hein? C'EST VENDREDI!
Après le casual wear, le casual blog. Vous ai-je souhaité bon week end? Bon week end!
"and she feeds you tea and oranges that come all the way from China"...
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